National Aboriginal Day

Throughout the month of June I’ve been tweeting what the day of the week is called in various Canadian First Nations and Inuit languages. Well, today is June 21 and it is also National Aboriginal Day in Canada.

The histories of Canada’s First Nations, Inuit, and Métis peoples tell us of peoples with cultures and societies as complex, insightful, and unique as any in the world. These histories are not just of those peoples, but of Canada, and of our shared today.

On the National Aboriginal Day website it says, “[Today] is a special day to celebrate the unique heritage, diverse cultures and outstanding achievements of First NationsInuit and Métis peoples in Canada.” While we strive to do that today, I think it is also important to think about connecting with Aboriginal history, culture and achievements in a meaningful way, every day. For some Canadians, it may feel as if the Aboriginal peoples in Canada are another culture—that the study of their histories and cultures can seem like studying the history and culture of a group in a far-away land, or in a time long-past. But this is wrong, and those histories, cultures, and heritages are those of the peoples who were here, on the land where I am writing this, and likely on the land where you’re reading this, and indeed on the land across what is today the nation of Canada.

We therefore owe it to ourselves, to the Aboriginal peoples here, and indeed to Canada as a collective whole of all of us, Aboriginal and not, to know about the history of our land, and of the peoples who were here, and still are.

I would like to suggest, in the spirit of National Aboriginal Day, that you learn about the people(s) who share, and shared, the land you are sitting on right now. And, as this is the page of a Language Museum, that you learn something about a language they speak.

For example, as I write this I am in my childhood (and parents’) home in Sarnia, Ontario. The land I am sitting on is that of the Niswi-mishkodewin, or Peoples of the Three Fires. These are the nations of the Ojibwe, Odawa, and Potawatomi peoples. So I have challenged myself to learn some Anishinaabe (or Ojibwe) today, and in so doing also learn about the cultures, and histories of those nations.

So that is a little challenge I’d like to put to you today. If you’re reading this you likely love language, and you likely have something warm in your heart for Canada too, and I can’t think of a greater way to marry those two loves than by learning a bit of one of the many languages of one of the many First Nations, Inuit, or Métis peoples who live, and have lived, in Canada.

 

So, miigwech (“thanks “) and giga-waabamin menawaa (“see you later”).

 

Ganawenindiwag (“take care of each other”),

 

Michael Iannozzi

[Image courtesy of : AADNC.ca]

[Image courtesy of : AADNC.ca]

Journée nationale des Autochtones

Tout au long du moins de juin, j’ai posté des tweets sur les traductions des jours de la semaine en différentes langues inuites ou des Premières Nations du Canada. Eh bien, aujourd’hui nous sommes le 21 juin et ici au Canada, c’est aussi la Journée nationale des Autochtones !

L’histoire des peuples métis, inuit et des Premières Nations nous parle de peuples dont les cultures et les sociétés sont complexes, perspicaces et uniques comme aucune autre au monde. Ces différentes histoires ne sont pas juste celles de ces peuples : il s’agit aussi de l’histoire du Canada et de notre patrimoine commun aujourd’hui.

Sur le site web de la Journée Nationale des Autochtones, il est dit « [Aujourd’hui] il s’agit d’une occasion spéciale de souligner le patrimoine unique, la diversité culturelle et les réalisations remarquables des Premières Nations, des Inuit et des Métis au Canada. » Tandis que nous nous efforçons de le faire aujourd’hui, je crois qu’il est tout aussi important de réfléchir à entrer en contact avec l’histoire, les cultures et les réalisations des Autochtones d’une manière significative et ce, chaque jour. Pour certains Canadiens, il peut sembler que les peuples autochtones du Canada soient une toute autre culture et, étudier leur histoire et leur culture peut ainsi revenir à étudier l’histoire et la culture d’un groupe de gens vivant dans un pays très lointain ou ayant vécu il y a très longtemps. Mais c’est évidemment une vision erronée ; ces histoires, ces cultures, ces patrimoines sont ceux de personnes qui ont vécu ici, sur la terre où je suis en train d’écrire ce texte en ce moment-même et très probablement sur la terre où vous-mêmes êtes en train de lire cet article, et certainement sur la terre de ce qu’est aujourd’hui la nation canadienne.

Nous le devons par conséquent à nous-mêmes, aux peuples autochtones et en fait au Canada en tant que tout collectif, fait de chacun d’entre nous, autochtone ou pas, de connaitre l’histoire de notre terre et des peuples qui nous ont précédés et qui sont toujours présents.

J’aimerais proposer, dans l’esprit de la Journée Nationale des Autochtones, que vous appreniez des choses sur le ou les peuple(s) qui partagent ou ont partagé la terre sur laquelle vous êtes assis en ce moment ; et, puisqu’il s’agit de la page d’un Musée des Langues, que vous appreniez quelque chose à propos de la langue qu’ils parlent !

Par exemple, pendant que je suis en train d’écrire tout ceci, je me trouve dans la maison de mon enfance (et de mes parents !) à Sarnia en Ontario. La terre sur laquelle je suis assis maintenant est celle des Niswi-mishkodewin, c’est-à-dire les Conseils des Trois –Feux. Il s’agit plus précisément des nations des peuples ojibwé, outaouais, potawatomi. Je me suis donc aujourd’hui donné le défi d’apprendre des mots anishinaabe (ojibwé) et, par là-même, d’apprendre aussi des choses sur la culture et sur l’histoire de ces nations.

C’est donc un petit défi que j’aimerais vous lancer aujourd’hui. Si vous êtes en train de lire ce texte, c’est que vous adorez probablement les langues et que vous avez aussi probablement une place pour le Canada au chaud tout contre votre cœur ; je ne peux alors pas trouver de meilleure manière de marier ces deux amours autrement qu’en en apprenant un peu sur l’une des nombreuses langues de l’une des nombreuses nations autochtones que sont les peuples des Premières Nations, des Inuits et des Métis qui vivent ou ont vécu, ici, au Canada.

 

Alors, miigwech (« merci ») et giga-waabamin menawaa (« à plus tard »).

 

Ganawenindiwag (« prenez soin des uns des autres »),

 

Michael Iannozzi

Un gros merci à Floriane Letourneux pour son aide à traduction

[Crédit photo : AADNC.ca]

[Crédit photo : AADNC.ca]